Lors de l’événement CIM Connect, M. McKinnon a présenté les cinq piliers clés des solutions de téléopération : la numérisation, l’interopérabilité, l’évolutivité, l’adaptabilité et l’information. Lorsqu’ils sont combinés, ces cinq piliers peuvent aider les exploitations minières à prospérer en mettant en œuvre des solutions de téléopération.
1. Pour la
numérisation, les processus qui étaient autrefois manuels se transforment maintenant en flux de travail numériques pour une collecte et une analyse des données et une prise de décision efficaces.
« Que pouvons-nous faire avec toutes ces données qui proviennent maintenant de la machine? Une grande partie est utilisée pour des fonctions semi-autonomes ou autonomes que nous pouvons utiliser pour commencer à automatiser », explique M. McKinnon.
2. L’
interopérabilité consiste à s’assurer que les données et les communications peuvent circuler sans problème entre différentes machines et autres systèmes utilisés sur un site minier. « Les mines utilisent aujourd’hui une pléthore de technologies. Il faut voir comment nous pouvons commencer à intégrer une machine dans l’écosystème plus large dans lequel une mine opère », poursuit M. McKinnon.
3. L’évolutivité permet au système de s’adapter à différentes opérations minières pour soutenir la croissance future.
« En intégrant des systèmes de commande à une machine, nous pouvons ensuite passer d’une seule machine à un parc de machines », dit-il. « Nous pouvons intégrer les fonctions automatisées et commencer à avoir plus d’autonomie. »
4. L’adaptabilité fait référence à la possibilité de personnalisation et de flexibilité pour répondre aux besoins spécifiques et aux environnements d’exploitation de l’industrie
5. Le cinquième pilier est l’information. Les données en temps réel peuvent optimiser la prise de décision, améliorer la résolution de problèmes et augmenter l’efficacité globale.
« Il s’agit de passer de la simple possession de ces informations à l’utilisation de ces informations », explique M. McKinnon. « Il faut développer ces algorithmes (...) pour réagir à ce qui se passe avec la machine, l’environnement ou l’écosystème plus large. »